Au début du 18ème siècle, Pierre Pontié était maréchal-ferrant au Faubourg du Vigan. Son fils, Pierre, né en 1753, lui succédera.
A l’angle de la Place du Vigan se trouvait la modeste maison Pontié, bâtie sur les remparts démolis en 1731. A la Forge était attenante une buvette. En 1782, après la naissance de son fils François-Pierre, il abandonnera la forge pour ne s’occuper que du café. François-Pierre achète aux enchères, après le décès du propriétaire Jean-François Espérou en 1834, les maisons voisines du café.
Il devient une personnalité albigeoise: en 1837 il est l’un des 472 électeurs de la cité. Il agrandit sa maison qui couvrit alors l’espace compris entre les lices de Rôle (de nos jours Pompidou), la rue des Grenadiers, la Place du Vigan et la rue Timbal.
Auguste Pontié hérite en 1853 du café estimé 80 000 Francs. Il y avait 50 chaises, 15 tables en marbre, 3 tables à jeu, 2 corbeilles avec 20 flacons, un billard avec jeu de billes et 12 queues, 9 glaces, 40 cuillères à café, 2 cuillères à punch, 12 bols en porcelaine, 12 plateaux, des lustres, 100 bouteilles de liqueurs diverses, 200 kg de sucre, 50kg de café, le mobilier de l’appartement, etc.